Macenta: M. Sékou Camara plaide pour la cause des transporteurs 

Sékou Camara, le président de l'Union des transporteurs de Macenta

Le transport routier guinéen reste un secteur très important pour les usagers de la route. C’est pourquoi les structures ont été mises en place, de Conakry à l’intérieur du pays, pour réguler le secteur. Rencontré dans son bureau, M. Sékou Camara, le président de l’Union des transporteurs de Macenta, a parlé des difficultés dont Ie secteur est confronté avant d’interpeller les autorités de la transition de leur venir en aide.

« Dans le secteur de transport à Macenta, on a beaucoup de difficultés. Mais nous ne pouvons pas résoudre ces problèmes en un seul jour. Nous sommes derrière nos chefs qui sont à Conakry, parce que le transport c’est  pour les citoyens du pays, ce n’est pas pour un étranger. Nous disons à notre président des transporteurs de transmettre ce message au chef l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya, d’aider les transporteurs guinéens qui sont là pour les paisibles citoyens. Quand on entend que le syndicat est fort, c’est le gouvernement qui est derrière, qui aide. Nous plaidons pour que le gouvernement nous vienne en aide. Pour les sociétés qui arrivent sur le territoire guinéen, que le transport soit assuré par nous syndicat spécialiste dans le domaine. Si chaque fois un chauffeur est payé à 500.000 GNF, tu as des locations à payer à Conakry, à Macenta, ailleurs, les enfants vont à l’école. Comment tu peux avoir de l’argent pour payer un permis à 1.200.000 (un million deux cent mille) ? Si chaque à voyage avec le prix des bagages, un chauffeur gagne 2.000.000 (deux millions de francs guinéens) ou 3.000.000 (trois millions) quand le gouvernement demande une dépense d’un million (1.200.000), un million cinq cent mille (1.500.000) tu peux rapidement t’acquitter du montant prescrit pour l’obtention des documents de transport », explique-t-il.

« Des camions remorques qui passent ici à ciel ouvert, direction sur le site de Rio Tinto, c’est un Libanais qui gère le transport des équipements et autres. Avec plus de 100 camions. Est-ce qu’un Guinéen peut-il quitter son pays pour aller faire ça au Liban ? Toutes les sommes qu’il gagne ici en Guinée, les 78% de ses réalisations c’est dans son pays d’origine. Et, quant à nous,  notre souci majeur quand nous sommes en possession d’un tel montant, c’est pour investir chez nous  en Guinée.  Nous prions pour que les autorités viennent nous aider. Les citoyens n’ont qu’à travailler en collaboration avec les sociétés. S’il y a 100 conteneurs, qu’elles donnent 50 au Libanais et les 50 autres au syndicat.  Ainsi le syndicat va procéder au partage : Macenta 5 camions, Gueckédou 3 camions, Labé 5 camions (…). Sinon notre transport est mort », rappelle-t-il.

Il a terminé en disant qu’il y a une parfaite collaboration entre les autorités de Macenta (la mairie, la préfecture, les autorités militaires…).

Zézé Enèma Guilavogui pour ziama.info

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