Environnement : une journée de réflexion pour développer un réflexe genre chez les femmes et créer des compétences solides …
Une journée de réflexion a été tenue ce vendredi 3 mars 2023, sur le genre et son intégration dans le secteur de l’environnement en présence des femmes conservatrices de la nature, le conseiller juridique dudit département, le représentant du ministère de la sécurité et les cheffes de services genre et équité et des panelistes.
Dans son allocution, la première responsable du service Genre et équité au ministère de l’Environnement et du développement durable, Mme Biliga Koivogui, a précisé que la prise en compte des préoccupations relatives à l’égalité de sexes, à l’autonomisation des femmes, le soutien aux personnes vulnérables est essentielle pour assurer un développement équitable dans les pays africains en général et pour la Guinée en particulier. Ces préoccupations apparaissent d’ailleurs parmi les objectifs du développement durable. Notamment, selon elle, pour « parvenir à l’égalité de sexes et à autonomiser toutes les femmes et filles, préserver et restaurer les écosystèmes terrestres en veillant à les exploiter de façon durable, gérer les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin a l’appauvrissement de la biodiversité. »
Elle a dévoilé les perceptives de son service pour l’implication de la totalité des femmes dans le processus de développement économique et social qui consistent, entre autres, à développer un réflexe genre chez les femmes et créer des compétences solides sur l’intégration du genre dans les programmes et projets à tous les niveaux du secteur environnemental, à permettre aux femmes du ministère de l’environnement et du développement durable et ailleurs de bien comprendre les concepts du genre et intégration du genre dans les programmes et projets, à mieux comprendre les textes qui protègent les femmes au niveau national et international, mieux comprendre les conditions d’autorisation des femmes et la résolution.
De son côté, le conseiller juridique du ministère de l’environnement, Cyrille Aboli, a tout d’abord magnifié le dynamisme de cette femme battante nuit et jour pour faire bouger les lignes dans son service. Avant d’ajouter que la préoccupation du ministère de l’environnement sur la question du genre et l’équité est de faire tout possible pour que les femmes soient au sein de tout le processus de l’environnement.
« La préoccupation des femmes est de mise et cela se traduit par la signature du contrat de performance, du service genre et équité. Nous avons décliné beaucoup d’activités relatives à la promotion du genre en République de Guinée. Aujourd’hui quand on parle du développement durable, il faut une implication réelle du genre dans la politique du ministère de l’environnement. Le défi est énorme aujourd’hui pour l’implication effective des femmes dans tout le processus du secteur de l’environnement. Notre environnement est menacé, donc nous avons besoin de toutes les initiatives venant des femmes et hommes dans le processus de la préservation de l’environnement », a rassuré le conseiller.
Pour conclure, le ministère l’environnement a un effectif total récencé, en 2022, de 3824 cadres répartis comme suit : 1658 cadres civils dont 630 femmes et conservateurs de la nature, 2166 récencés dont 145 femmes.
Albert Sovogui pour ziama.info
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