Journée de l’enfant africain : la Guinée portera la voix de l’Afrique l’ouest
La direction nationales de l’Enfance a organisé mardi 9 juin 2020 un débat d’échanges et de partage d’informations sur les préparatifs de la célébration de la journée de l’enfant africain, avec les journalistes, les enfants députés et certains acteurs de la protection de l’enfant.
La journée de l’Enfant Africain (JEA) sera célébrée le 16 juin 2020. Cette année, le comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant a retenu comme thème «l’accès à une justice adaptée aux enfants en Afrique».
Mais avec la pandémie de la Covid-19, le ministère de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance recommande aux acteurs et partenaires la promotion des gestes barrières, la protection des personnes à risque ou victimes des inégalités et de violences et la solidarité avec les personnes affectées par la maladie de Covid-19.
Ainsi, les échanges se feront en ligne sur l’ensemble du continent. Dans la sous-région ouest africaine, la Guinée portera la voix des autres pays à travers une déclaration liminaire de 5 à 8 minutes. Et, une note verbale sera transmise officiellement par voie diplomatique pour les orientations précises.
Et le débat prévu pour le 18 juin sera modéré par Boubacar Sanso Barry, le directeur de publication du site ledjely.com, autour des questions de procédures, les alternatives à la détention et les juridictions compétentes en matière de justice juvénile.
Le président de la commission d’organisation, Akoye Guilavogui, a indiqué: « à l’issue des activités, nous voulons voir plus d’enfants prévenus qui ne soient pas en prison. Nous voulons voir aussi plus d’enfants dans un cadre de protection idéal dans les institutions, donc à l’école, des enfants qui pourront être utiles pour la nation ».
Le directeur général adjoint de l’enfance, Alpha Camara, s’est réjoui du progrès réalisé dans son département. « Vous avez parlé du problème de réinsertion sociale des enfants. Aujourd’hui, nous pouvons déjà compter sur le centre de Yattaya qui est à sa phase de finalisation. Le code de l’enfant également sera bientôt promulgué. Avant, on ne parlait pas de justice d’enfant. Mais aujourd’hui, Dieu merci, on en parle. Cela veut dire qu’il y a tout un progrès», dit-il.
Albert sovogui pour ziama.info
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