Ecoles-hangars améliorées : une touche de l’Unicef pour accélérer l’accès à une éducation primaire de qualité

élèves en classe à gaoualA l’intérieur du pays, le manque d’écoles et les longues distances qui séparent les écoles des lieux d’habitation figurent parmi les obstacles les plus souvent cités comme facteurs de non scolarisation ou de déscolarisation des enfants en âge scolaire, particulièrement les filles.

Pour y remédier, l’UNICEF, en collaboration avec le Service national des infrastructures et des équipements scolaires (SNIES) du Ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, vient en appui aux communautés pour construire des « écoles-hangars », en vue d’offrir aux enfants vivant dans les zones reculées la possibilité de bénéficier d’une scolarisation équitable et de qualité.

Depuis 2013, l’UNICEF a appuyé la construction de 32 salles de classes-hangars dans les préfectures de Télimélé, Gaoual, Koundara et Kérouané, permettant ainsi à au moins 1 280 élèves de se rendre aisément à l’école. La subvention de l’UNICEF pour chaque classe-hangar s’élève à 2 000 USD. Les autres coûts sont pris en charge par la communauté qui fournit les matériaux locaux et assure la main-d’œuvre non qualifiée, la subvention permettant d’acheter les matériaux importés et de payer la main-d’œuvre spécialisée.

Ce projet a fortement encouragé la scolarisation des enfants d’âge scolaire, qui représente un principe fondamental pour l’UNICEF. L’UNICEF défend une éducation de base de qualité pour tous les enfants, en mettant l’accent sur la suppression de tous les obstacles à l’éducation.

Gervais Havyarimana, Chef du Programme Education à l’UNICEF, se réjouit de cette initiative qui rapproche les écoles des élèves : « Les écoles-hangars obéissent aux caractéristiques des ‘’écoles amies des enfants’’ et viennent pallier le manque d’infrastructures scolaires, qui est un frein majeur à l’accès équitable des enfants à l’école. Cela permet aux enfants des zones reculées, souvent très difficiles d’accès, de pouvoir aller à l’école près de chez eux, au même titre que leurs camarades qui vivent dans les zones urbaines ».

Ces constructions stimulent l’inscription à l’école. Ainsi à l’école de Sarangaika, dans la sous-préfecture de Foulamory, préfecture de Gaoual, les effectifs sont passés de 40 à 140 élèves suite à la construction de la salle de classe-hangar. Cela a conduit le personnel enseignant à mettre en place un double flux d’élèves, un groupe venant le matin et un autre l’après-midi, en attendant la construction de classes additionnelles et l’affectation d’autres enseignants.

Une dépêche Unicef

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