Santé : un deuxième bâtiment pour l’hôpital sino-guinéen de Kipé, la joie du DG

Mohamed Diané Directeur général de l'hôpital sino-guinéen

Le ministre de la santé et de l’hygiène publique, vient de procéder à la remise de la deuxième phase de l’hôpital d’amitié sino-guinéenne, ce mardi 1er août 2023, à Conakry. Présent à cette cérémonie, Mohamed  Diané, le directeur général de l’hôpital sino-guinéen, s’est réjoui de la rencontre.

« C’est extraordinaire pour moi d’assister à la remise officielle de la deuxième phase de l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne de Kipé. Et, cette deuxième phase est construite pour diminuer drastiquement l’hémorragie financière liée autrefois à l’évacuation des malades. Donc aujourd’hui, c’est une joie immense pour la population guinéenne d’avoir ce bâtiment qui est composé de deux compartiments. Le premier compartiment abrite les appareils de haute technologie et le second abrite les matériels pour l’hospitalisation. Le premier compartiment abrite le scanner de 64 barrettes, également il existe un lit RM, qui est aujourd’hui la dernière génération, il y a aussi un appareil qu’on appelle DSA autrement appelé le cathédrisme cardiaque, c’est un appareil qui permet de diagnostiquer tous les verseaux  du cerveau, du cœur et les membres inférieurs. Non seulement il procède au diagnostic, mais aussi au traitement. Également, il y a un appareil qu’on appelle la radiographique digitale. En plus de tous ces équipements que je viens de vous dire vont nous permettre de diminuer l’évacuation. La population guinéenne dans les temps, partait  ailleurs par manque de ces équipements. Et, aujourd’hui Dieu merci nous avons ses appareils chez nous.  Donc, on n’a plus besoin de partir faire l’IRM ailleurs,  scanner ailleurs, DSA ou le cathédrisme cardiaque ailleurs », explique-t-il.

Selon lui, le deuxième bâtiment abrite la salle de réanimation. « Dans cette salle de réanimation, il y a dix (10) lits et ce qui est aussi plus important, chaque lit a ce que nous appelons l’aspirateur, l’oxygénateur intra-mural. C’est-à-dire on n’a pas besoin de drainer le but d’oxygène d’un point A vers un point B pour oxygéner un malade, tout est sur place. Et, ça se passe directement au niveau de mur à l’instant T. Également dans la même salle nous avons les moniteurs qui permettent de surveiller tous les paramètres vidéo du malade sur place (…). Et, la particularité c’est quoi ? Les salles sont humanisées, nous avons des salles d’un lit avec ce qu’il faut et nous avons les salles de deux lits. Donc, il n’aura pas d’attroupement des malades dans une salle ».

Zézé Enèma Guilavogui pour ziama.info

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