Matoto: le DCE fait le bilan des examens de la plus grande commune de Conakry
Sékou Kaba - directeur communal de l'éducation de Matoto
Après la fin des examens nationaux session 2023, en République de Guinée, l’heure est au bilan du déroulement de ces évaluations sanctionnées par un certificat d’étude. Le mercredi 21 juin, le directeur communal de l’éducation de Matoto a été interrogé par le quotidien en ligne ziama.info.
Le premier responsable de l’éducation de la plus grande commune de Conakry, Sékou Kaba, s’est réjoui de la rigueur et du sérieux qui a caractérisé les trois examens de fin d’année, avant de dévoiler les statistiques globales de la commune.
« Dans la commune de Matoto, voici les statistiques globales des trois examens. Ils sont plus de 83.000 candidats qui ont été soumis à cette évaluation. Pour le passage d’entrée en 7ème année, ils étaient 31.682 candidats, dont 16.228 filles. Les candidats qui ont réellement composé sont 29.593, dont 15.130 filles. Parmi ces candidats du CEE, il y a eu zéro cas de fraude. Au brevet d’études du premier cycle (BEPC), le DCE de Matoto avait présenté un total de 29.459 candidats, dont 14.126 filles. Dans cet examens les candidats ayant réellement composés sont au nombre de 26.022, dont 12.508 filles. A ce niveau c’est un seul candidat qui a été éliminé par la fraude. Et, au baccalauréat toutes opérations confondues, Matoto avait présenté 21.237 candidats, dont 9.529 filles, présent 17 40, dont 7902 avec 11 candidats frauder. Donc voilà les statistiques globales du déroulement des candidats des trois(3) examens pour la session 2023 », explique-t-il.
Pour M. Sékou Kaba, ce qui a prévalu à ce résultat, c’est le bon travail. « Vous savez, les examens ne se préparent pas au mois de mai ni au mois de juin. Les examens se préparent dès la rentrée des classes. A un mois de l’ouverture, il faut adresser un courrier aux écoles pour établir la liste des candidats avec des rubriques. Pour la rentrée en 7ème année : prénoms et nom du candidat, date et lieu de naissance, filiation, école d’origine, au BEPC en plus de la filiation du candidat, l’école d’origine, il y a les renseignements de l’examen précédent. C’est-à-dire d’entrée en 7ème année, il faut mentionner la session du candidat et son PV. Parce qu’il faut vérifier la candidature des candidats si réellement, il est admis au CEE, ou au BEPC. Pour le Bac, il faut qu’il soit un candidat admis parce que tout le monde ne peut pas être candidat au BEPC même pour baccalauréat. Il faut que le candidat soit admis d’un examen pour être candidat d’un autre examen. Donc, il faut vérifier. Après vérification par mon service technique on envoie à la direction des examens qui valide la candidature avec un numéro de photo. Chaque candidat retenu à un unique numéro appelé code photo. Donc, raison pour laquelle Paul ne peut pas prétendre le PV de tel, et tel, ne peut pas prétendre le PV de X. Donc, c’est une chaîne. Donc après tous les listings sont édités imprimés, les cartes sont également imprimées. Et, à Matoto mon service technique et moi nous envoyer dans ses centres un mois avant le coup d’envoi. Pour vérifier, pour corriger s’il y a des anomalies. Donc, voilà c’est une chaîne et le jour y est terminé », a conclu M. Kaba.
Albert Sovogui pour ziama.info
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