Mois de l’enfant : le coup d’envoi sera donné à Kankan le 1er juin par le PM
En prélude à la célébration du mois de l’enfant guinéen, le directeur national de l’enfance, M. Akoye Guilavogui, a annoncé en conférence de presse ce samedi 28 mai 2022, que le lancement officiel aura lieu à Kankan, le 1er juin par le Premier ministre Mohamed Béavogui, en présence des membres du gouvernement.
« Tout le gouvernement va se transporter de N’Zérékoré à Kankan, dans le cadre de l’immersion dans les régions avec des objectifs. Nous allons nous retrouver à Kankan pour essayer de voir, au même titre que les autres ministères sont en train d’aller aux contacts des populations, que ce soit le moment que madame le ministre soit en contact avec ceux de la région de Kankan. Elle doit communier avec les populations qui vont lui parler, lui dire les problèmes de la région, et cela va constituer des éléments qui vont l’amener à revoir sa feuille de route pour faire en sorte que des questions de prise en charge qui sont déjà dans sa feuille de route, des questions d’inclusion liées aux enfants handicapés, que tout cela puisse consolider sa feuille de route pour que les réponses qu’elle doit apporter dans son secteur soient des réponses en harmonie avec les réalités de notre pays », explique-t-il.
Justifiant le lancement de la célébration du mois de l’enfant à Kankan, il précise : « le lancement va se faire sous forme de plaidoyer des enfants par région sous la présidence de monsieur le premier ministre, le 1er juin 2022. Il va aussi dans l’élan de solidarité qui incarne ce département. Elle va se rendre à l’hôpital régional de Kankan pour voir comment les enfants sont pris en charge, quels sont les besoins et marquer sa solidarité vis-à-vis des enfants qui se retrouveraient malades pour les nouveau-nés ainsi que leurs familles. Nous avons aussi l’avantage à Kankan : un grand centre moderne accueille les enfants et le village SOS. Donc, un grand village qui habite des enfants en situation de privation de tous ce que nous appelons chaleur maternelle ou parentale, mais qui sont accueillis par des gens qui essayent de remplacer ses parents et qui leurs offrent ce que quelqu’un peut offrir à son enfant », précise-t-il.
Albert Sovogui pour ziama.info
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