« Contes Loma » : le nouveau livre de Bernard Pévé Béavogui en librairie

Bernard Pévé Béavogui, écrivain

Après la publication de plusieurs ouvrages par le charismatique jeune écrivain Bernard Pévé Béavogui, comme « les faux marabouts », « le mariage en pays Loma » et tant d’autres, c’est encore à l’occasion de la célébration des 72 heures du livre que l’homme à la plume a dédicacé ce dimanche 24 avril 2022, un autre livre intitulé « Contes Loma », édité par les éditions Ganndal.

Devant le public, l’écrivain a émerveillé plus d’un, après seulement les prestations artistiques de troupes authentiques de la préfecture de Macenta, en région forestière, le jeune diplômé en animation culturelle de l’université général Lansana Conté de Sonfonia, se veut un vrai promoteur des valeurs culturelles, ancestrales du pays Loma.

Pour Bernard Pévé Béavogui, les contes Loma font partie du vivier culturel guinéen, c’est un enseignement. « Je veux, à travers ce livre, valoriser et promouvoir la conservation de nos valeurs culturelles, surtout le patrimoine immatériel, les contes, les devinettes et les proverbes. Le livre a 100 pages, il y a dix contes que j’ai écrits en français et traduit en Loma. La Guinée notre pays n’est pas seulement un scandale géologique, hydraulique. Mais c’est un scandale positivement historique et culturel qui cimente et oriente la vie sociale du peuple et sa conscience. Les contes, les devinettes, les proverbes et les mythes font partie de cet assez joli scandale culturel et plus exactement de notre patrimoine immatériel », déclare-t-il. Selon lui, écrire ce livre de contes « est pour moi une manière de conserver, de protéger, de valoriser, de vulgariser, de faire évoluer notre identité culturelle et collective dans le but de continuer à moraliser, à socialiser, à conscientiser, à éduquer, à tomaniser, à maninkaniser, à soussouniser et même à foulaniser nos valeurs. Nos valeurs culturelles ancestrales sont nos armes et nos âmes, les laisser disparaître nous laisse sans âme et sans arme. Nous devons les connaître et les valoriser, l’homme pauvre n’est pas celui dont les mains sont vides, mais c’est celui qui perd ses repères ».

Pour terminer, il a lancé un appel pressant à toute la communauté guinéenne de revisiter le passé de nos ancêtres qui étaient attachés à leurs cultures.

« C’est un appel pressent, il faut revisiter notre passé, valoriser nos cultures ancestrales qui sont notre arme et nos âmes. Donc si nous abandonnons nos valeurs ancestrales, nous n’aurons plus d’âme, nous n’aurons plus d’arme. Alors j’appelle tout le monde, qu’il soit Soussou, Peulh, Malinké, Kissi, Guerzé, Toma, Landouma, qu’ils partent revisiter leur passé afin que nos valeurs ancestrales sortent et que les enfants les apprennent », invite-il.

Albert sovogui pour ziama.info

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