Lucien Guilao sur Djoma FM: « changeons l’état d’esprit, mettons de côté l’intérêt personnel, pensons à notre football »

Lucien Guilao

M. Lucien Beindou Guilao, candidat crédible au poste de premier vice-président de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) invité des confrères de la radio privée Djoma FM. Dans l’émission  »On refait le monde », ce grand manager et amoureux du football a expliqué les raisons de sa candidature qu’il a murie depuis deux ans maintenant et les chances de réussir devant plusieurs autres postulants.

« J’ai vu que le moment est venu pour moi d’apporter ma contribution à la promotion et au développement du football guinéen. Comme vous le savez, depuis deux ans, j’ai exprimé sur ma page (Facebook, Ndlr) que j’étais prêt à jouer un rôle à la Fédération guinéenne de football. Il faut redonner à notre football son lustre d’antan », introduit-il.

Selon le directeur de campagne de KPC qui s’était retiré, le manque d’infrastructures sportives adéquates pose problème dans notre pays. « Moi j’ai joué au football, je suis allé pour ma deuxième sélection en Tunisie, éliminatoires de la coupe du monde avec un gouvernement de l’époque en 1985. Nous arrivons en Tunisie, il n’y avait pas de maillots pour l’équipe, on a pris notre car, on est allé sur l’Avenue Bourguiba, on est entré dans un magasin Adidas pour acheter des maillots. On a joué ce jour un match en maillot jaune sans effigie. Mais aujourd’hui, ce n’est pas possible, tout cela évolue. Pour que ça évolue encore plus, il faudrait qu’il ait du sang neuf qui arrive à la Féguifoot, il faudrait que les relations entre la Féguifoot et l’Etat, notamment le ministère du sport, se normalisent. Il faudrait que tout le monde se dise la vérité », lance-t-il.

Et de déplorer: « Il y a 2 mois, quand le président KPC a déclaré qu’il est candidat, il n’y a pas de mots d’oiseaux qu’on n’a pas reçus. Ils sont allés jusqu’à prêté les services des musiciens pour nous insulter, partout ça insultait sur les réseaux sociaux, ils sont allés jusqu’à nié le fait que j’ai joué en équipe nationale, le coach qui m’a sélectionné est au Horoya, Chérif Souleymane. Tant que ça sera comme ça, même si tu mets 50.000 terrains dans notre pays, si l’état d’esprit ne change pas, ce n’est pas bon. Et c’est ce que le président a demandé de faire, changeons l’état d’esprit, mettons de côté l’intérêt personnel, pensons à notre football ».

 

 

ziama.info

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