Congrès Féguifoot : ‘’moi vice-président, je ferai la promotion d’un seul programme, celui de la FGF’’ (Lucien Guilao)

Lucien Beindou Guilao

L’ancien sociétaire du Syli national de Guinée, Lucien Beindou Guilao, est candidat pour le poste de premier vice-président de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot). Déjà favori pour ce poste (puisque son candidat KPC s’est retiré au profit de M. Antonio Souaré qui brigue un deuxième mandat à la tête de la Féguifoot), ce grand manager dont la compétence n’est plus à prouver, promet d’insuffler une nouvelle dynamique de gestion au football guinéen. Et cela, dans un environnement collégial. Et Antonio Souaré déjà annoncé les signaux au détour d’un consensus « trouvé » avec l’équipe de son jeune-frère KPC : « Le football étant un moyen d’association, mon jeune frère KPC et moi, donnons le ton en regardant dorénavant dans la même direction comme ce fut le cas depuis toujours… », avait déclaré Mamadou Antonio Souaré. Echanges autour d’un cocktail de…remerciements, offert à la presse, samedi, pour l’accompagnement du football guinéen.

 Ziama.info : Vous avez invité ce jour une bonne brochette de journalistes et d’influenceurs des réseaux sociaux autour d’un cocktail, quelles en sont les véritables raisons ?

Lucien Beindou Guilao : Permettez-moi avant tout de vous remercier pour l’honneur et le respect que vous me faites en acceptant mon invitation à ce cocktail. Pour répondre à votre question, disons que les raisons sont simples. Comme vous l’avez constaté, la nouvelle de la candidature de KPC le 1er Mars dernier et celle de son choix porté en ma personne comme Directeur de campagne a créé beaucoup d’enthousiasme dans la presse et dans les réseaux sociaux. En ma qualité de directeur de campagne, j’ai eu à travailler avec bon nombre de journalistes et d’influenceurs des réseaux sociaux.

Malheureusement pour nous, l’enthousiasme dégagé par les uns et les autres lors de cette campagne s’est vite transformé en énergie négative, polluant du coup l’atmosphère de la compétition électorale. Cette dégradation qui devenait de jour en jour inquiétante, a poussé des personnes de bonne foi à s’impliquer dans la danse pour ramener nos deux candidats à s’entendre sur un consensus. Je ne vous apprendrais rien en vous disant que ce consensus, que j’ai salué, n’a pas forcément plu aux uns et autres.

Il m’appartenait donc de réunir ceux qui étaient acquis à notre cause et qui étaient vraiment sûrs de notre victoire, pour leur dire non seulement Merci pour leur soutient, pour mieux leur expliquer les bienfaits de ce consensus, mais aussi pour les mobiliser autour de ma candidature et celle de mes 3 autres collègues de notre directoire de campagne à savoir Nabé, Diomandé et Chérif. Une cinquantaine de personnes ont répondu présents et il y aurait pu en avoir beaucoup plus s’il n’y avait eu 2 grands matchs de football prévus ce jour.

Dites sans langue de bois, quelles ont été les bases de ce consensus, qu’avez-vous lâché et qu’avez-vous obtenu ?

Ecoutez, je n’étais pas témoin des négociations, mais j’ai une confiance absolue en mon candidat et je sais qu’il a fait le maximum et que c’est avec un cœur meurtri qu’il a retiré sa candidature. Il l’a fait pour préserver la paix et la quiétude dans notre cité et vous conviendrez avec moi que rien ne vaut la paix dans une ville ou dans un pays comme le nôtre. Vous me posez la question de savoir ce que l’on à lâcher ? Et bien nous avons abandonné une réelle possibilité de gagner une élection sans rien demander de concret en échange, mais comme je vous le disais plus tôt, nous avons obtenu la paix et la quiétude, ce qui n’est déjà pas mal.

L’opinion publique, les amoureux du foot et même les acteurs du foot, pensent que des postes ont été obtenus au cours de ces négociations. Certains pensent que les postes tels que la vice-présidence ont été acquis par votre camp, qu’en dites-vous ?

S’il y avait eu véritables négociations pour constituer un comité exécutif mixte, il n’y aurait eu ni élection, ni dépôt de candidatures en dehors de celles des personnes bénéficiant de ce consensus. Il y aurait eu vote par acclamation (rires).

Mais le fait est que nous sommes 4 qui avons déposé nos candidatures sans avoir la certitude d’être élu le 14 mai prochain. Quand on négocie des postes dans le cadre d’un consensus, on est sûr de les avoir. Dans le cas guinéen, on risque d’assister à un dénouement où l’une des parties prenantes qui plus est, qui a tout lâcher, sortira bredouille de ce soit disant consensus. C’est ça l’exception guinéenne.

Pour le poste de vice-président dont vous parlez, s’il était vrai que nous l’avons obtenu par consensus, il n’y aurait pas eu 3 candidatures venant directement du camp de nos ex-adversaires, partie prenante des négociations.

Qu’en est-il de votre candidature ?

Ma candidature reste maintenue, et j’espère qu’elle sera validée par la commission électorale et celle d’éthique. De toutes les façons tous les regards sont tournés vers ces 2 commissions, il leur appartient de déclarer tel ou tel candidat éligible ou non.

Vous êtes candidats à la vice-présidence, quel votre programme pour la FGF ?

Dans l’équipe de campagne du président KPC, nous défendons tous, le même programme et la même vision. Le consensus qui a eu le lieu, n’est pas seulement un consensus entre les personnes que sont les présidents Antonio Souaré et Kerfalla Person Camara, mais il s’agit aussi d’une fusion des programmes et des visions. A partir de l’instant où les programme sont fusionnés en un, j’en serai son défenseur et son promoteur et je ferai en sorte qu’il soit appliqué. De toutes les façons, un programme de développement qu’il soit sportif ou pas, est en général basé sur 4 ou 5 piliers que sont la Gouvernance, les Ressources Humaines, transformation structurelle, développement des infrastructures et les enjeux environnementaux. En conclusion, Moi vice-président, je défendrai, ferai la promotion d’un seul programme, celui de la FGF.

 

 

 

ziama.info

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