Le juge refuse d’ouvrir le siège de l’UFDG : « c’est des dossiers qui ont des ramifications inexplicables », dénonce Me Béa

Me Salifou Béavogui, avocat

La réouverture du siège de l’UFDG a été rejetée ce mercredi 4 février 2021, par le tribunal de première instance de Dixinn. En colère, le collectif des avocats de ce parti de l’opposition ne comptent pas baisser les bras pour le triomphe du droit. Déçu du rejet de cette réouverture du siège et les bureaux de l’UFDG qui ont été fermés au lendemain de l’élection présidentielle, l’avocat Me Salif Béavogui a interjeté appel à la seconde pour la manifestation de la vérité dans cette affaire.

Selon lui, « la contestation est sérieuse, le différend est sérieux, le litige est sérieux, et conséquemment, le juge des référés a rejeté notre demande de réouverture du siège et le bureau de l’Ufdg. Cette décision est mauvaise en soi, elle n’est pas conforme à la loi. Mais, elle ne nous surprend guère! Lorsque nous savons la nature des dossiers que nous conduisons, ce sont des dossiers qui ont des ramifications inexplicables. Et, depuis la fermeture des locaux de l’Ufdg et le bureau, le 20 octobre 2020, aucune décision administrative, encore moins judiciaire n’a été présentée à l’Ufdg et à son président. Donc, c’est une fermeture illégale et abusive qui ne reposait sur aucune base légale », dénonce Me Salif Béavogui .

« Nous avons estimé que le juge aurait eu le courage d’ordonner la réouverture des lieux. C’est cette mesure qui devrait être appliquée. Mais, hélas, contre toute attente, avec la décision qui vient d’être rendue, le juge a rejeté tout simplement notre demande de réouverture des lieux. C’est pour dire que la contestation est sérieuse. Je suis déçu, mais pas désespéré et le combat judiciaire va continuer. Je pense que c’est par étape et nous finirons par faire entendre la raison aux magistrats qui gèrent ce dossier », rassure-t-il.

Albert Sovogui pour ziama.info

About Author

Abonnez-vous à notre newsletter