Artisanat : une vendeuse interpelle la population à s’intéresser à l’utilisation des canaris

Les canaris, autre fois utilisés par bon nombre de personnes dans les ménages pour garder l’eau au frais, n’est plus le cas d’aujourd’hui dans la capitale Conakry et dans certaines villes du pays. Cela est dû à la prolifération des seaux d’eau fabriqués par certaines unités industrielles implantées en République de Guinée et des appareils électro-ménagers (les réfrigérateurs…).

Ces fabrications industrielles impactent le quotidien des vendeurs et des producteurs de canaris pour qui c’était avant considéré comme un métier dans le pays.

Assise pour attendre les clients sous la passerelle de Dixinn-Gare-Rails, la vendeuse de canaris M’Mah Touré, que nous avons rencontrée mercredi 4 septembre 2019, explique sa mésaventure : « je suis dans la vente des canaris par manque de moyen financier. Je n’ai pas d’autre métier et, je n’en connais pas aussi. Actuellement, les canaris ne s’achètent pas, sinon le prix varie entre 20.000 et 50.000 GNF, contrairement aux réfrigérateurs qui coûtent des millions de francs guinéens. Ce commerce me permettait de bien vivre parce qu’avait, il y avait la forte demande par bon un nombre de citoyens qui utilisaient le canari chez eux qu’on appelait encore jarre d’eau », explique la vendeuse.

Pour conclure ses propos, elle a interpellé la population guinéenne à s’intéresser de l’utilisation des canaris, parce que selon elle, « l’eau d’un canari est plus douce que celle d’un réfrigérateur industriel ».

 

Albert Sovogui pour ziama.info

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