Affaire Amadou Diaby: ses avocats s’insurgent contre la commission d’Ethique de la Féguifoot

Après sa suspension de toute activité liée au football pendant 7 ans dont 5 ans fermes et une amende de 25 mille euros, prononcées contre lui le vendredi 16 août 2019 par la commission Ethique de la fédération guinéenne de football, les avocats d’Amadou Diaby, le désormais ex-premier vice-président de la Féguifoot, sont montés au créneau pour réfuter la culpabilité de leur client, à l’occasion d’une conférence de presse tenue ce samedi à Conakry.

L’un des avocats, Me Maliki Ibrahim, a dénoncé, entre autres, la chronologie des faits, la boulimie entourant l’annonce des sanctions provisoires et définitives par tract contre Amadou Diaby et la non tenue de la procédure de jugement par la commission d’Ethique.

Il s’est insurgé également contre la déclaration par le rapport d’instruction que Amadou Diaby est « présumé corrompu », la déclamation par le rapport de fin d’instruction que sa condamnation est fondée sur « le libre arbitre ».

Me Maliki Ibrahim

D’après Me Maliki Ibrahim, cette commission d’Ethique a sanctionné avec « fantaisie », car les chicanes auraient été érigées par le président de la commission pour empêcher toute confrontation contradictoire devant la commission d’éthique.

Selon lui, l’infondement des décisions prises contre leur client est un règlement de compte, d’acharnement gratuit, de cabale, de calomnies, de complots amoral et trivial.

« Donc, M. Amadou Diaby a été objet de cible », insistent-ils.

Ce rapport de deux pages et de 14 paragraphes indique que M. Amadou Diaby est « présumé corrompu » et que le libre arbitre de la commission d’éthique, même en l’absence de la moindre preuve et du moindre indice, autorise cette commission à sanctionner comme elle le veut Amadou Diaby, rappelle l’avocat.

 

 

Albert Sovogui pour ziama.info

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