Le PDG titille Cellou Dalein:  »c’est le sport privilégié d’esprits mesquins et égoïstes qui perdent leur temps »

mohamed touré PDGMohamed Touré, fils du premier président de Guinée, Ahmed Sékou, et aujourd’hui secrétaire général du Pdg-Rda, en veut beaucoup au président de l’Ufdg, Cellou Dalein Diallo, qui a tenu des propos peu aimables sur son pater.

Le chef de file de l’opposition s’est permis de dire que « Sékou Touré a laissé une dictature en Guinée ».

Dans un droit de réponse à ce principal opposant au régime d’Alpha Condé, le Pdg parle de « propos malencontreux et inconvenants » tenus, encore une fois, « pour salir la mémoire du Père fondateur de la Nation guinéenne et artisan incontestable de l’indépendance guinéenne ».

Pour Mohamed Touré, cette sortie de Cellou Dalein est « une manœuvre dilatoire pour confirmer l’amalgame et distraire l’opinion des motivations et des objectifs réels qui ont justifié la marche de l’opposition ».

Pour son parti, en affirmant  »Ahmed Sékou Touré a laissé une dictature en Guinée en 1984 », Cellou a proféré une contre-vérité historique et a scandé une affirmation péremptoire et hors contexte de nature à entretenir la confusion et la perplexité.

« De tels agissements ne peuvent que jeter le désarroi dans l’esprit des nouvelles générations. Nous ne sommes nullement surpris de constater des velléités récurrentes tentant de ternir les victoires historiques du fier Peuple de Guinée sur les forces d’exploitation néocolonialistes. C’est le sport privilégié d’esprits mesquins et égoïstes qui assurément perdent leur temps », réplique-t-il.

Ils disent observer résolument avec plus de résonnance leur motivation à relancer le Pdg-Rda, « parti libérateur dissout le 3 avril 1984, une semaine seulement après le rappel à Dieu du camarade Ahmed Sékou Toure ».

« Ce nouvel engagement du PGD-RDA dès 1991, à l’occasion de la tentative de reprise du système démocratique en Guinée par la junte militaire, et son combat depuis se justifient par l’obligation tant politique que morale de rappel au glorieux Peuple du 28 septembre 1958, la lutte qu’il a menée et qui a effectivement bénéficié à l’ensemble de nos populations », dit-il dans un extrait du droit de réponse.

Lisa Bangoura

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