Phase III post-Ebola: l’OMS mobilise le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée à Conakry

OMS guinéeLe mardi  1er mars 2016, les émissaires du Libéria, de la Sierra Leone et de la Guinée étaient en conclave  à Conakry en vue d’échanger et évaluer la phase III de la lutte contre Ebola dans les trois pays qui ont été fouettés  par l’épidémie.

Ces trois pays de la Mano River Union  planchent  sur la situation actuelle pour faire des recommandations pour la période à venir. Cette rencontre organisée par l’OMS, connaît la participation de plusieurs partenaires engagés dans  le processus de lutte contre Ebola.

L’objectif visé est  la meilleure opérationnalisation des mesures de riposte pour contenir et mettre un terme à l’épidémie dans leurs pays respectifs. Ce type de concertation, selon eux, vise à mettre en place les capacités nécessaires pour la prévention, la détection afin d’éviter tout risque de résurgence du virus à l’intérieur des trois pays touchés.

Le représentant de l’OMS en Guinée, Dr Abou Beckr Gaye, a rappelé l’intérêt de cette rencontre sur les différents indicateurs de la phase III. Une phase qui met l’accent sur la surveillance renforcée, les survivants de la maladie et les mécanismes de réponse rapide.

Il a enfin ajouté qu’au-delà de ces questions inscrites en priorité dans l’étape actuelle, des sujets portant sur les réservoirs de virus et le volet vaccination feront l’objet d’informations. Toutes ces questions importantes permettraient aux participants de faire des propositions de recommandations.

Le coordonnateur de la lutte contre Ebola en Guinée, Dr. Sakoba Keita, a insisté sur la nécessité d’une bonne coordination entre les trois pays, compte tenu de la forte mobilité et les échanges entre les populations. « La Guinée a déjà passé le cap des 60 jours sur les 90 planifiés pour la phase III. Mais il faut rester vigilants, parce que les deux autres pays ont connu des cas de résurgence », dit-il.

Les participants élaboreront un plan de travail complet, commun aux trois pays, définissant les risques résiduels, les activités prévues et chiffrées, y compris les délais d’exécution et l’agence qui en aura la charge.

Des preuves suffisantes seront établies puis soumises au Comité du Règlement Sanitaire International (RSI), qui prendra la décision ou non de lever l’urgence sanitaire de portée mondiale annoncée officiellement par l’OMS en août 2014.

Zézé Enèma Guilavogui

Tel : (+00224) 622 34 45 42

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