Mohamed Tall à propos des élections : « On a l’impression que c’est l’opposition qui conteste le calendrier électoral… »

Intervenant sur une radio privée de la place, Mohamed Tall, le chef de cabinet du président de l’Ufr, Sidya Touré, a apporté certaines précisions sur le bras de fer qui oppose le pouvoir et l’opposition sur le calendrier électoral. Il a donc jugé utile de réagir à certains commentaires qui se font dans les médias.

«On a l’impression que c’est l’opposition qui conteste le calendrier électoral. Mais en réalité, la problématique est toute autre», déclare-t-il.

Pour ce porte-parole de l’Ufr, le calendrier électoral découle normalement des lois de la république. Et qu’en ce qui concerne les élections communales, le cycle électoral est situé dans le code électoral, en ses articles 113 et 114.

« Je vous ferais remarquer que depuis 2005, il n’y a pas eu d’élections communales. Le mandat des élus locaux est arrivé à échéance avant la prestation de serment du président Alpha Condé. Alors on ne comprend pas comment se fait-il que la CENI ait pris la décision d’inverser l’ordre des choses ? », s’interroge-t-il.

Le problème qui existe aujourd’hui, selon lui, résulte du fait que la CENI est un organe technique qui n’a pas le pouvoir de changer les lois de la république. et par rapport aux divergences de vue avec le pouvoir, il dit que l’opposition ne dit pas qu’il faut inverser.

« L’opposition dit qu’il faut respecter les lois en la matière. Et les lois sont claires. Toute dérogation aux lois en matière d’organisation des élections doit faire l’objet d’un consensus », estime-t-il.

Il conclut qu’il n’y a jamais eu de discussion entre la mouvance et l’opposition pour savoir est-ce qu’il « faut revoir l’ordre des choses ».

 

Alphonse Léno

 

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