Arrestations d’opposants, prison, morts suspectes: « nous ne pouvons pas croire à une main tendue » (Bah Oury)

Bah Oury - président UDRG

Le président de l’UDRG, Bah Oury, ne croit plus en la main tendu du chef de l’Etat, Alpha Condé, en vue de la décrispation de la situation politique en Guinée. Lui qui avait conditionné sa participation à l’investiture du président de la République s’il avait reçu une « invitation » à la satisfaction de certains préalables dans le sens de l’apaisement, voit tout au rouge: des détenus politiques, des gens tués dans les camps, des intimidations et des arrestations arbitraires…

« On a insisté que le Président passe un geste, avant son investiture, comme quoi il veut aller dans le sens de l’apaisement en libérant les prisonniers politiques. Nous n’avons pas vu des signaux. Nous ne pouvons pas croire à une main tendue sans pour autant voir des manières concrètes », martèle l’opposant lors d’une assemblée de son parti.

Il accuse Alpha Condé de s’être obstiné à vouloir, coûte que coûte, changer la constitution pour s’offrir un troisième mandat au prix du sang de ses compatriotes.

« Nous ne pouvons pas croire à des discours. Nous voulons voir des choses concrètes. Sans cela, nous risquons aussi d’être des complices », souligne Bah Oury.

 

 

Lisa Bangoura

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