Elections législatives en Guinée : l’opposition pose trois conditions !

L’opposition au régime d’Alpha Condé s’est enfin décidée de ne point participer aux prochaines élections législatives prévues pour le 16 février 2020. Mais des actions sont également prévues pour s’opposer à la tenue de ces élections. Elle soupçonne qu’une mascarade électorale est en cours de préparation.

« Au niveau de la révision des listes électorales, il y a eu un enrôlement massif de mineurs et il y a eu des intrusions sévères contre l’enrôlement des citoyens qui en ont le droit. Il est évident que ce fichier ne reflétera pas l’état du corps électoral guinéen. Nous rejetons ce fichier et nous avons décidé que nous ne pouvons pas participer et nous ne pouvons pas accepter qu’une élection basée sur ce fichier soit organisée », annonce le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, après leur réunion.

Donc l’opposition s’est résolue à ne pas boycotter ces élections législatives, mais de les empêcher à être tenues. Elle exige que les conditions d’un scrutin équitable, transparent et juste soient réunies d’abord.

« Il y a le fichier. Il faut qu’il reflète fidèlement l’état du corps électoral et que les guinéens qui ont le droit de choisir leurs députés soient inscrits et ceux qui n’ont pas le droit soient extirpés du fichier. La deuxième condition, il faut que les élections locales soient achevées. Troisièmement, il faut qu’il y ait un président de la CENI compétent, neutre et impartial », exige le chef de file de l’opposition guinéenne.

 

Alphonse Léno

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