Pour l’OMS en Guinée, il y a bien concordance sur les données Ebola

 

 

 

En Guinée, le virus Ebola continue sa progression. L’épidémie s’est étendue à Boffa, en Guinée maritime, et à Telimele, dans la région de Kindia. De nouveaux malades ont aussi été enregistrés à Conakry, Guéckédou et Macenta. Une polémique s’est enclenchée sur le nombre de victimes touchées par la maladie.
La semaine dernière, dans son dernier bilan, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) faisait état de 208 décès dans le pays à cause du virus Ebola. Samedi, le comité guinéen de gestion de la maladie comptait de son côté 126 morts. Un écart donc de 82 décès.

Pour René Coddy, le représentant de l’OMS en Guinée, la polémique lancée par certains journaux guinéens n’est pas fondée. Il n’y a pas de divergence dans les données. Les autorités guinéennes parlent de cas confirmés par le laboratoire, alors que l’OMS ajoute les cas probables et les cas suspects, ce qui explique cet écart :

« Le problème qui se pose, c’est la lecture des données. Quand vous regardez le chiffre qui a été pris, c’est le cumulé. Localement, on parle de cas confirmés. A la réunion des ministres, il a été aussi précisé : « voilà la nomenclature qui est donnée. Il n’y a pas de contradictions entre ce qu’ils ont dit et ce que nous disons. » Eux, ils prennent les cas confirmés au laboratoire; nous on prend les cas probables et les cas suspects. C’est notre nomenclature dans toutes les épidémies Ebola. Et chaque jour, nous sortons un rapport. Nous sommes en train de lutter ensemble. Donc il n’est pas question de minimiser quoi que ce soit. Il y a eu peut-être un malentendu, mais pas de contradiction. On traite au jour le jour les données ensemble et on mène la lutte ensemble. »

RFI

 

 

 

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