Guinée : réticences aux interventions anti-Ebola dans certaines régions

 Des réticences aux interventions stratégiques contre l’épidémie de fièvre Ébola sont observées dans certaines localités du sud-est de la Guinée, ce qui préoccupe les autorités sanitaires du pays et leurs partenaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de Médecins Sans Frontières (MSF).

Lundi dans la région de Macenta, des populations locales ont pris le préfet de Macenta et l’équipe médicale en otage qui l’accompagnaient, selon un communiqué gouvernemental publié mardi.

Il a fallu l’intervention des forces de sécurité pour libérer les otages qui étaient détenus dans une salle de réunion.

Cet incident s’est déroulé précisément dans la localité de Fassankony, située non loin de la frontière avec le Liberia, où 5 morts et 12 malades et de nombreux contacts ont été enregistrés lundi.

La réticence est aussi observée dans les régions de Yomou et de Guéckédou, où des négociations sont en cours pour la mise en œuvre du plan de riposte.

Dans cette partie de la Guinée, épicentre de la maladie, où les toilettes funèbres continuent d’être effectuées sur des corps de personnes décédées du virus Ebola, selon nos sources.

Le dernier bilan de la fièvre Ébola fourni par les autorités guinéennes est de 607 cas, dont 409 décès.


 

Xinhua

 

 

 

 

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