Célébration du 8 mars : les femmes en conclave à Conakry pour les derniers réglages

Biliga Koivogui

En marge de la célébration du 8 mars 2022, les femmes du ministère de l’environnement et du développement durable sont en conclave ce 25 février à la direction nationale des eaux et forêts pour le dernier réglage. Une rencontre présidée par le service genre et équité du ministère de l’environnement et du développement durable de Mme Biliga Koivogui, qui a déclaré que plusieurs thèmes ont été choisis à travers le monde entier.

Mais, en Guinée, deux thèmes seront au rendez-vous sur le genre et l’environnement. Devant les représentantes des femmes en provenance de chaque commune de Conakry, la responsable du service genre et équité au ministère de l’environnement a dit : « nous étions en réunion avec les femmes des différentes communes de Conakry sur les préparatifs de la célébration du 8 mars prochain. Deux (2) thèmes sont retenus : le genre et l’environnement. Il fallait les réunir pour savoir leurs difficultés. Nous avons parlé de la mobilisation pour que cette fois-ci, l’environnement et le genre soient une priorité pour les différents départements. La particularité de cette année, nous pensons activer plusieurs activités, la projection vidéo, les activités de reboisement… pour donner un éclat particulier à cette fête ».

Par ailleurs, l’officier de la conservation de la nature, l’adjudant-cheffe Mariame Kesso Diallo, a souligné que cette concertation était de savoir comment organiser la fête. « Après la fête, on doit organiser un atelier de formation et une campagne de reboisement. Les deux thèmes de la fête sont liés à l’environnement. Le premier thème concernant l’égalité de sexe et l’autonomisation des femmes et des filles. Le deuxième thème, c’est l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent une offensive qu’en l’adaptation du changement climatique en faveur d’un développement durable. On a l’habitude de se mobiliser, mais cette année nous demandons plus de mobilisation pour montrer au monde que le genre existe, c’est la particularité de cette année », a-t-elle conclu.

 

 

Albert Sovogui pour ziama.info

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