Epidémie: vers un vaccin universel efficace contre tous les variants de la Covid-19 ?

vaccin universel COVID

Des chercheurs viennent peut-être de mettre la main sur un petit trésor. Des personnes qui produisent des anticorps fonctionnels très puissants, capables de neutraliser tous les variants connus du coronavirus responsable de la pandémie de Covid-19. Et même, d’autres coronavirus animaux. Des personnes qui ont survécu à une autre épidémie de coronavirus. Celle qui a fait rage en Asie en 2003.

Le SARS-CoV-2 – ce coronavirus responsable de la pandémie de Covid-19 que nous vivons depuis bientôt deux ans -, comme son nom l’indique un peu, n’est pas le premier coronavirus à avoir été responsable d’un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Un autre était apparu, toujours en Chine, fin 2002. Il a été à l’origine d’une épidémie qui s’est répandue dans 30 pays. Mais s’est heureusement vite interrompu. Heureusement, car son taux de létalité est aujourd’hui estimé à près de 10 %.

Des chercheurs de l’université de Singapour se sont intéressés à ceux qui ont survécu à ce SARS-CoV-1. Et ils avancent aujourd’hui que ceux parmi eux qui ont reçu récemment deux doses du vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech produisent des anticorps capables de neutraliser tous les variants connus du SARS-CoV-2. Mais aussi d’autres coronavirus animaux susceptibles d’infecter les humains. Ceux qui comptent sur la molécule ACE2 pour pénétrer nos cellules. Ceux que les chercheurs regroupent parmi les sarbecovirus.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont travaillé avec trois groupes de personnes. Des personnes guéries du SARS-CoV-1, des personnes guéries du SARS-CoV-2 et des personnes en bonne santé. Après leur avoir administré deux doses de vaccin Pfizer-BioNTech, ils ont constaté que le premier groupe était le seul présentant un large spectre d’anticorps neutralisants non seulement contre le SARS-CoV-1, le SARS-CoV-2, mais aussi contre 10 sarbecovirus étudiés par les chercheurs.

Contrôler la pandémie actuelle… et celles à venir

Ce résultat, les chercheurs l’ont obtenu grâce à un test qu’ils avaient eux-mêmes mis au point il y a quelques mois. Le sVNT qui détecte et mesure les anticorps neutralisants dans le sérum des personnes, après infection ou vaccination. Un test qu’ils ont amélioré pour l’occasion afin de détecter simultanément des anticorps visant différents sarbecovirus.

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