Brahim Ghali : l’encombrant colis remis par les responsables algériens à l’Espagne

Brahim Ghali

Au moment même où la justice espagnole a décidé le report de l’audition du criminel et terroriste Brahim Ghali, les responsables polisariens poursuivent inlassablement, sous la houlette de leurs sponsors algériens, leur route sur la voie du déni.

Pour les polisariens, l’audition du criminel et terroriste Brahim Ghali, enregistré en Espagne sous le nom de Mohamed Benbatouche, par Santiago Pedraz Gomez, Juge d’Instruction auprès de l’Audiencia Nacional, ne serait qu’une intox.

C’est ce qu’a déclaré, le 04 mai 2021, à l’agence de presse algérienne APS le soi-disant représentant polisarien à Alger, Abdelkader Omar, tout en affirmant que le sieur Brahim Ghali n’a été destinataire d’aucune convocation pour une quelconque instruction en cours.

Même son de cloche auprès de la direction du mouvement terroriste sis à Tindouf où des polisariens ont démenti auprès de l’agence de presse algérienne APS la réception de toute convocation de la part de la justice espagnole, précisant qu’il s’agit d’une rumeur colportée par le Maroc.

D’ailleurs tous les responsables algériens et leurs sbires polisariens ont l’art de mentir et de créer des fake news L’Algérie est donc bien le pays aux 1,5 millions de Pinocchio.

A noter que ces dénis interviennent au moment même où la justice espagnole vient de confirmer le report de l’audition du terropolisarien Brahim Ghali courant la semaine du 10 mai 2021.

Cette fuite en avant de la justice espagnole n’est pas sans rappeler les déclarations mensongères des responsables polisariens sur l’hospitalisation de leur mentor dans un hôpital de Logrono, le 22 avril 2021.

La procédure d’identification, et les interrogatoires attendus, font suite à une plainte déposée par El Fadel Breika, un membre dissident de la bande polisarienne, grande figure de la contestation contre Brahim Ghali.

Cette plainte l’est au même titre que celle d’autres dirigeants du polisario et pour des faits similaires d’enlèvement, séquestration et torture. Sur la seule affaire concernant El Fadel Breika, Brahim Ghali fait l’objet de cinq motifs de poursuites.

De plus, la grogne et l’indignation commencent à tonner en Espagne à l’encontre du Gouvernement socialiste espagnol pour avoir autorisé l’accès sur son sol, pour des raisons prétendument humanitaires, du terropolisarien Brahim Ghali, recherché par la justice pour de graves crimes, dont ceux de viol, de génocide et d’actes terroristes.

De nombreux manifestants ont ainsi organisé un sit-in, le 05 mai 2021 à Madrid, pour réclamer justice et réparation aux victimes du polisario et du criminel Brahim Ghali. La vidéo de cette manifestation est visible dans un article publié le 05 mai 2021 sur le site « lareleve.ma » sous le titre « Madrid : Manifestation pour réclamer justice aux victimes du Polisario et du criminel Brahim Ghali (vidéo) ».

Au fait, Brahim Ghali a été identifié formellement par la police sur ordre du Juge d’Instruction Santiago Pedraz Gomez et lui a fait son rapport. Dans ce rapport, il est fait mention de la soi-disant incapacité de comparaître du terropolisarien Brahim Ghali devant la justice ibérique pour interrogatoire du fait qu’il se trouverait sous respiration artificielle. Le temps pour le gouvernement espagnol de lui trouver une porte de sortie, à savoir le retour à l’envoyeur de ce colis pourri.

On rappellera aux responsables socialistes espagnols et au Premier Ministre, Pedro Sanchez, le score époustouflant enregistré par le Parti Populaire (droite espagnole), sous la conduite de Madame Isabel Diaz Ayuso, lors des élections régionales du 04 mai 2021 à Madrid, infligeant un revers cinglant au Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE).

De quoi faire taire les généraux algériens et leurs rejetons du polisario, et, surtout, de quoi faire réfléchir la justice espagnole sur le cas de Brahim Ghali !

Quoi qu’il en soit, Brahim « Benbatouche » Ghali serait en train de frapper avec insistance à la porte de la prison espagnole ! A moins qu’il ne se retrouve par un tour de magie maléfique au Palais de la Mouradia d’Alger aux côtés de ses acolytes, le Président Abdemadjid Tebboune, et des généraux algériens mais aussi, et surtout, de membres du gouvernement socialiste espagnol autour d’une bonne bouteille.

Farid Mnebhi, correspondant au Maroc

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