Arrestations d’opposants: « Il ne faut pas qu’on soit assis », lance Cellou Dalein à ses militants
L’opposition dénonce des « cas d’enlèvements » dans le pays. Cette semaine la question est largement abordée dans les assemblées des partis politiques de l’opposition qui dénoncent les dérives dictatoriales du pouvoir. A l’UFDG, le président du parti, Cellou Dalein Diallo, a tapé du poing sur la table.
Des pratiques qui, selon lui, ne viseraient intimider les adversaires politiques du président Alpha Condé. D’arrestations, il a évoqué des kidnappings à Conakry des opposants au projet de changement de la constitution. « Alpha Condé a son propre camp Boiro aujourd’hui, qui s’appelle Soronkoni. Des dizaines et des dizaines de guinéens sont incarcérés là-bas, subissant des traitements inhumains et dégradants en dehors de toute légalité. Et ces pratiques continuent. Hier, on a procédé à l’arrestation de Sékou Koundouno et d’Ibrahima Diallo. C’est un kidnapping par des policiers encagoulés. Et c’est assumé. Parce qu’il semble que la police a dit que c’est comme ça qu’on traite les criminels », a-t-il dénoncé.
Mais il a promis de continuer le combat, en appelant les uns et les autres à ne point reculer. « Aujourd’hui, Alpha Condé foule au pied la constitution de la République. Il ne faut pas qu’on soit assis », a-t-il lancé le chef de file de l’opposition à ses militants.
Lisa Bangoura
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