Recensement des mineurs pour les législatives ? La réplique du président de la CENI à ses détracteurs

A la conférence de presse tenue lundi 16 décembre 2019, le président de la commission électorale national indépendante (CENI), Me Salif Kébé, a fait le point sur l’enrôlement des mineurs dans le fichier électoral en vue des législatives du 16 février 2020.

« J’ai appris le recensement des mineurs par voie de presse. On voit apparaitre sur des photos que vous connaissez déjà pour les avoir vues en 2013. J’ai vu ces photos circuler en 2010 et 2013, je faisais partie des enquêteurs à l’époque. On allait dans les zones où on parlait de l’existence des mineurs, dans le fichier pour savoir si c’est vraiment la réalité », introduit-il.

Selon lui, il n’y a pas eu de pléthore de mineurs dans l’enrôlement des électeurs. « On est allé dans les cours de récréation pour faire des photos et publier sur les réseaux sociaux. Nous avons un logiciel qui va détecter les personnes mineures qui vont se glisser dans le fichier, il ne faut rien en douter, les mineurs seront tous décelés et extirpés de la base de données », promet-il.

« On ne voit aucun mineur dans les rangs sur le terrain en train de se faire enrôler. Et si tel était le cas, qui est responsable ? Parce qu’au niveau des CAERLE, les partis de l’opposition, de la mouvance, les représentants de l’administration, de la société civile et la CENI sont tous représentés », argumente-t-il.

« Dans ce cas, qui n’a pas joué son rôle ? Quand j’entends dire la CENI veut brûler le pays en enrôlant les mineurs, c’est une erreur de langage », réplique Me Salif Kébé à ses détracteurs.

Albert Sovogui pour ziama.info

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