COP 23 en Allemagne: des pays s’engagent à sortir du charbon

COP23

Parmi les annonces à retenir de cette COP 23, celle du lancement par le Royaume-Uni et le Canada d’une coalition pour la sortie du charbon baptisée « Powering Past Coal Alliance » autrement dit « l’Alliance pour faire du charbon une énergie du passé ». Elle compte 25 membres, dont des collectivités locales et plus d’une vingtaine de pays. La Chine et l’Inde n’ont font pas partie, mais l’alliance a été rejointe, entre autres par, le Danemark, les Pays-Bas, la Finlande, le Mexique, le Costa Rica et la Nouvelle-Zélande, et aussi par la France.

«A l’initiative du Royaume-Uni et du Canada, nous avons rejoint une coalition en cohérence avec nos propres engagements, qui vise à nous débarrasser définitivement du charbon.» Nicolas Hulot, le ministre français de la Transition écologique, se félicite de cette alliance, dont les membres prévoient de fermer toutes leurs centrales à charbon d’ici dix à quinze ans.

Mais selon l’ONG internationale Endcoal, 1 600 nouvelles centrales à charbon devraient être construites dans les prochaines années au niveau mondial. Et le pays hôte de cette COP, l’Allemagne a du mal à envisager une sortie du charbon, dont elle est très dépendante.

Christophe Schott, du mouvement Avaaz, reste pourtant optimiste. « Même des pays comme l’Inde ou la Chine, ont réduit leurs projets de nouvelles centrales de charbon, en raison des problèmes de santé causés par le charbon. De toute façon, il faut aller de l’avant. Les énergies renouvelables deviennent de moins en moins chères. Les investisseurs vont se rendre compte, qu’il n’y a ni d’avenir pour le charbon ni pour les énergies fossiles. »

Il reste que le Canada n’a pas encore signé la fin du pétrole de ses sables bitumineux. Mais c’est un début. Et la coalition de sortie du charbon prévoit d’atteindre 50 membres d’ici la COP 24.

Par RFI

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