Elections en Guinée: des agents de la sécurité déployés seront-ils neutres ?

Souvent qualifiées de machine de répression, les forces de maintien d’ordre en en Guinée n’ont pas bonne presse au sein de l’opinion nationale.

Et c’est dans ce contexte de méfiance que le gouvernement guinéen envisage de déployer des agents de police pour sécuriser le processus électoral, notamment la présidentielle prévue pour le 11 octobre.

Seront-ils neutres ? N’y aura-t-il pas de bavures ? La question se pose avec acuité, et près de 20.000 hommes interviendraient avant, pendant et après la présidentielle du 11 octobre.

Les patrons de la gendarmerie nationale, de la police et de la protection civile se sont engagés, jeudi, à suivre de près ce processus pour éviter des dérapages. Mais les efforts sont unis et mis en application par un commandement spécial, la FOSSEL, pour sécuriser le processus électoral.

Leur mission commence par protéger la campagne électorale déjà lancée, les bureaux de vote, le jour du scrutin, le transport des kits électoraux.

Ils se chargeront aussi du transport des bulletins destinés au dépouillement.

 

Amara Camara

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