Quotidien : Le cri de cœur des « braves » lors de la journée internationale de la femme le 8 mars

La journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année. Mais de constat, de nombreuses femmes sont confrontées à des difficultés dans la vie active.

Les témoignages l’attestent. Certaines sont devenues la pièce maitresse dans la société professionnelle guinéenne, d’autres restent à jouer les rôles d’épouse, de mère et de femme de carrière.

Le poids de la religion et de la tradition fait de la femme ‘’un être de foyer’’. Cette réalité les contraint à s’assumer.

Pour Mme Barry Oumou,  pharmacienne, estime que le foyer ne doit pas constituer une entrave pour une femme de poursuivre sa carrière. Car,  de nos jours, dit-elle, la femme  joue un rôle  important au sein de la vie professionnelle. « Je reconnais qu’il faut avoir le soutien de son époux, mais il faut être déterminée dans ce que vous faites. »

L’expérience diffère pour cette autre femme qui témoigne sous l’anonymat : « les conditions de vie des femmes sont très difficiles. Surtout quand tu as un emploi. Moi je travaille, mais avec la pénurie d’eau en ce moment, je n’arrive pas à aller à l’heure. Je prépare avant d’aller au service. Je ne rentre qu’à 18h. Ce n’est pas du tout facile», jure-t-elle     

« Le fait de travailler apporte une grande aide au sein du foyer. Ça réduit les charges. Je sais qu’avec la tradition, le rôle de la femme est de rester à la maison pour s’occuper des enfants. Mais, à partir du petit commerce que je fais, je supporte mes propres charges. Quand il s’agit aussi des affaires sociales, je peux me débrouiller », nous confie Mme  Bah, commerçante de son état.

Qu’elles soient fonctionnaires, évoluant dans le secteur public ou privé, commerçantes ou domestiques de maison, force est de reconnaître que cette brave couche féminine reste incontournable dans le développement socio-économiques du pays.    

 

 

Mariama Barry

In La République

 

 

 

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