Manifs politiques en Guinée: le BL de Faya Millimono abandonne aussi l’UFDG et Cie

Depuis les tiraillements autour du point deux de l’accord politique, notamment la question relative aux conseils de districts et quartiers, le courant ne passe plus entre le BL de Faya Millimono et certains partis de l’opposition, notamment l’UFDG.

L’on se rappelle que le BL s’est catégoriquement à la violation de la Constitution, alors que l’UFDG et la mouvance présidentielle ont fait le forcing pour la nomitaion de représentants administratifs à la base.

Dr Faya Lansana Millimouno président du Bloc Libéral a déclaré que son parti n’a pas été invité aux différentes réunions de ladite opposition depuis plus quatre mois.

Et voilà que l’opposition dite républicaine à laquelle il appartient menace d’occuper les rues pour respecter « cet accord », le BL comme les NFD de Mouctar Diallo et le PEDN du Lansana Kouyaté disent niet.

« Le Bloc Libéral n’a pas été invité aux réunions de l’opposition républicaine depuis 4 mois. Nous avons l’habitude de poser clairement les questions à nos militants. Nous restons au sein de l’opposition républicaine sans chercher à engager un combat d’être reçu à une réunion. Nous sommes en mesure d’exister en dehors de l’opposition républicaine. Ce n’est pas nous qui partons de l’opposition. Mais puisque l’opposition républicaine a décidé de ne plus nous inviter parce que nous avons eu un point de vue différent, cela nous amène à nous poser la question avec qui nous collaborons », réagi Faya Millimono sur une radio privée.

« Nous sommes un parti tout à fait souverain de prendre les décisions quand il le faut. Le BL n’existe par le fait de l’opposition républicaine, mais par le respect des militants du BL qui, à un moment donné, ont affirmé de rester encore comme membre de l’opposition républicaine », tranche-t-il.

Pour lui, les manifestations organisées par cette opposition depuis 6 ans n’ont pas toujours porté comme elle le souhaite.

« On ne souhaite pas qu’un seul guinéen meurt dans les manifestations », dit-il.

Amara Camara

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