La marre politique guinéenne, toujours agitée…faut-il craindre le pire ?

La crise politique, cette dernière née des désaccords autour des résultats des élections communales et communautaires du 4 février 2018, inquiète.

Après la journée ville morte ponctuée de dégâts et de morts à Conakry, l’opposition au régime d’Alpha Condé projette une série de manifestations de rue pour récupérer ses « voix » et ne compte pas désarmer.

En face, la mouvance présidentielle qui se réjouit de la solution trouvée à la grève des enseignants promet de sauver ce qui reste du pouvoir Condé.

Cette nouvelle agitation, en l’air, de la marre politique guinéenne, ne rassure pas.

Au RPG arc-en-ciel, l’on point du doigt (accusateur) le comportement de l’opposition qui se réjouirait de la mort des jeunes innocents dans les manifestations, car « assoiffée « de pouvoir.

« Ils sont prêts à marcher sur le corps des enfants pour atteindre leur but. …Nous avons suivi la déclaration du procureur de la République près du tribunal de première instance de Dixinn. Loin de faire immixtion dans les affaires judiciaires, nous pensons qu’aucun patriote conscient ne peut rester indifférent devant une telle situation. Celle de la perpétuation de la violence ou de la violation des lois et des décisions de justice », martèle le secrétaire administratif du RPG, Lansana Komara.

« Nous souhaitons que les enquêtes aillent jusqu’au bout pour qu’enfin la vérité jaillisse. Pour que ceux qui se servent des cadavres d’autrui pour atteindre Sékhoutoureya soient désormais démasqués », lance-t-il au procureur.

Mais du côté de l’opposition, l’on accuse plutôt les forces de maintien d’ordre d’être à l’origine des tueries enregistrées lors des manifestations.

Alfa Sow

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