Grève/Éducation: cinglante réplique du SLECG à Kassory Fofana…

Du dialogue de sourds à la guerre des égos, rien n’a bougé dans les négociations entre le SLECG et le gouvernement Kassory Fofana autour des revendications du syndicat des enseignants portées par Aboubacar Soumah. Aucun compromis n’a été trouvé. Puisque le premier ministre Kassory Fofana a mis sa menace de geler les salaires des enseignants grévistes à exécution pour ce mois d’octobre.

Et pourtant, les enseignants se sont montrés flexibles. « Les huit millions francs guinéens sont négociables. Mais à cette phase, nous disons qu’ils ne sont plus négociables, après avoir reçu les appels des secrétaires généraux et certains enseignants de l’intérieur du pays », justifie Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLECG.

Qui accuse notamment le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mory Sangaré, de procéder au recrutement de certains contractuels qui se réclament de l’ISSEG et de l’ENI.

Et « certains vacataires ramassés çà et là pour procéder au remplacement des enseignants grévistes au niveau des établissements. Le Premier ministre qui est responsable du dialogue social est le premier à bloquer ce dialogue. Cela, en déclarant sur les antennes des radios que jusqu’en 2020, il n’y a pas de négociation entre le gouvernement et le SLECG. Il a donné l’ordre de bloquer nos salaires contrairement à la loi L08 qui régit les relations sociales, le statut des fonctionnaires », dit-il.

Le SLECG accuse ces deux personnalités de point faire face aux préoccupations, aux réclamations et aux revendications des enseignants.

Dans ce contexte de durcissement des positions, le SLECG aussi boude la table des négociations. Mais en laissant légèrement une porte ouverte à la reprise des discusions avec le pouvoir.

Sidiki Mara

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