Violences en Guinée: amnesty international présente une image déshonorable des forces de l’ordre

Après les violences qui ont émaillé la présidentielle guinéenne, l’heure est au bilan de la gestion par les forces de maintien d’ordre de cette « crise ».

En première ligne, amnesty international qui s’est penché sur manière dont  policiers et gendarmes guinéens ont fait face aux violences entretenues par les acteurs politiques.

De son constat, il en résulte que 13 personnes « ont trouvé la mort dans des violences survenues avant et après l’élection présidentielle du 11 octobre en Guinée ».

Les autres décès, indique amnesty, ont été enregistrés dans la capitale, notamment trois personnes tuées par les forces de sécurité.

« Il s’agit de deux jeunes hommes qui ont reçu des balles dans le dos et un autre jeune homme qui a été battu à mort avec des matraques », selon Stephen Cockburn, directeur adjoint du bureau régional pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Des troubles ont eu lieu aussi à Banankoro, Koundara, N’Zérékoré, dans le chaud de la présidentielle. Dans l’ensemble, il y dénombre, au moins, sept morts.

 

Lisa Bangoura

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