UFDG: les pro-Bah Oury dénoncent « une dérive dictatoriale » des ouailles de Cellou

ouryLa fronde continue de secouer l’UFDG. Des clans rivaux autour du président du parti, Cellou Dalein Diallo, et du 1er vice-président Bah Oury, s’entredéchirent par communiqués interposés. Les uns, plus proches de Bah Oury ne tolèrent plus « une dérive dictatoriale » des autres ouailles de Cellou. Et bonjour la cacophonie pour un parti qui se veut…démocratique.

Ainsi, le porte-parole de l’équipe communication du 1er vice-président de l’UFDG, Diallo Amadou Mouctar, dit prendre acte du discours du deuxième vice-président de l’UFDG, Fodé Oussou Fofana, à l’occasion de l’assemblée générale du parti le samedi 7 Novembre 2015.

« Sans vouloir engager une quelconque polémique, nous réagissons par rapport à ce qui est manifestement une dérive dictatoriale inquiétante aux yeux de tout démocrate soucieux de l’avenir de son pays. Si élever la voix, émettre un avis contradictoire et demander des réformes après trois échecs successifs à des élections non de moindre importance, doivent valoir à son auteur une exclusion en tant que perturbateur, il y a lieu de s’interroger sur l’avenir démocratique d’une telle institution politique », relève-t-il dans un communiqué.

Pour lui, toutes les institutions qui se veulent fortes, acceptent et encouragent le débat et les contradictions internes en leur sein, gage de leur essor et de leur développement.

« Nous sommes au regret de constater qu’il y a un petit groupe à l’UFDG, qui étouffe tout esprit critique en prenant tout le parti en otage. Ils doivent savoir que l’heure est venue d’accepter les réalités en face, de poser les vrais problèmes et d’ouvrir le débat. Ce n’est que de cette manière que rapidement des solutions idoines vont être trouvées sans effriter l’unité et la cohésion de L’UFDG », martèlent les lieutenants de Bah Oury.

Ils soutiennent que la dynamique en cours, visant la refondation du parti ne faiblira point. Et que cela soit entendu et compris par tous ceux qui veulent maintenir le statu quo.

Alphonse Léno

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