Soutien au SLECG: l’USTG menace de déclencher une grève générale illimitée

USTG

La crise de l’éducation n’est toujours pas prête à connaitre un dénouement heureux, tant les positions se durcissent. L’État va jusqu’à menacer de radier de la fonction publique tout enseignant gréviste qui aura boudé les classes pendant 3 mois, le premier ministre évoquant l’application de la loi qui autoriserait l’employeur (État) à prendre à une telle décision contre l’employé (grévistes). C’est dans ce contexte que l’USTG menace d’apporter son soutien au SLECG, « si l’Etat ne trouve pas une solution adéquate à cette crise des enseignants », a promis l’USTG vendredi, lors d’un point de presse.

« Les démarches menées depuis le lancement de la grève des enseignants, il y a trois mois de cela, et jusqu’au jour où le premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana s’est invité dans les négociations, n’ont jamais abouti », s’est plaint le sécuritaire général du SLECG, Soumah.

Mais le SLECG bénéficie du soutien de l’USTG qui ne supporte que les négociations patinent. Et dénonce que le désordre encouragé par l’envahissement du secteur éducatif par un nombre important d’enseignants fictifs en lieu et place des enseignants titulaires, tout comme le gel des salaires des enseignants et la perspective de radiation de tous les enseignants grévistes sur le fichier de l’éducation nationale.

Ainsi d’ici un mois, si rien n’est fait, une grève générale illimitée sera lancée sur toute l’étendue du territoire national, a annoncé Abdoulaye Sow.

Alfa Sow

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