Projet BOCEJ: des journalistes guinéens bien imprégnés du contenu

Le secrétariat exécutif du projet ‘‘Booster les compétences pour l’employabilité des jeunes ‘’(BoCEj), a organisé le 24 octobre 2018, à Conakry, un atelier de partage d’informations en vue d’une meilleure appropriation du projet par les hommes de médias guinéens.

Placé sous la présidence du ministère de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, le gestionnaire du projet (BoCEj), Thierno Ilassa Baldé, a mentionné dans son allocution que ce projet est une initiative du gouvernement guinéen accompagnée par la Banque mondiale. L’objectif est d’améliorer l’employabilité et l’emploi des jeunes guinéens par le développement des compétences ciblées.

Selon lui, ce projet lancé depuis le 3 juillet 2015 en Guinée est financé à hauteur de 20 millions de dollars américains par l’IDA (groupe de la Banque Mondiale IDA), pour une durée de six ans. Il vise 18.000 jeunes en formations initiales (professionnelle et universitaire) et de plus de 2.800 jeunes diplômés sans emplois. Soit un total de plus de 20.000 jeunes.

A ce jour, 12 instituions de formation sur les 15 sélectionnées ont été financées à hauteur de plus de 20 milliards de francs guinéens pour développer des programmes de formation en adéquation avec les besoins réels du marché de l’emploi.

Il a fait savoir que le projet est structuré en trois composantes qui sont notamment: le fonds compétitif pour les compétences et l’employabilité (FCCE), le programme « Education à l’emploi », l’appui intentionnel et cadre réglementaire.

Le ministre de la jeunesse, M. Mouctar Diallo, a félicité les hommes de médias pour leur forte mobilisation à ce atelier de ’’partage d’formations pour une meilleure appropriation du projet Bocej par les journalistes’’. Il a aussi invité la presse à son implication pour la visibilité du projet et d’avoir un regard sur l’exécution du projet.

«Ce projet vise à corriger le taux amer de chômage des jeunes diplômés des universités qui s’élève à plus de 60 % et des écoles professionnelles plus de 40%. L’une des causes de ce chômage élevé chez les jeunes diplômés est l’inadéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché de l’emploi. C’est pour répondre à cette problématique qui menace même le fondement de notre société. Car, l’inoccupation des jeunes est une source de frustration, de violence et d’instabilité pour notre pays. C’est pour apporter une solution à ce véritable problème que le gouvernement a initié le projet Bocej avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale », a-t-il précisé.

Albert Sovogui pour Ziama.info

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