Me Cheik Sacko réplique aux opposantes:  »on va leur démontrer le contraire… »

Les opposantes de l’UFDG ont fait un sit-in devant le ministère de Justice pour attirer l’opinion sur les « assassinats ciblés » lors des manifs politiques et réclamer plus de « justice ».

Du berger à la bergère, le garde des sceaux a répliqué, entre les lignes, pour dire qu’il est là « pour appliquer la loi à l’encontre de quiconque ».

Et en ce qui concerne la requête portée par la présidente des femmes de l’UFDG, Mme Maimouna Diallo, il a promis de répondre « par écrit », mais « sur tous les cas de morts ».
Selon lui, dès qu’il y a mort d’homme une information judiciaire est ouverte, un juge d’instruction saisi.
« Quant aux familles des victimes, elles se constituent partie civile. Elles prennent des avocats. Certains se constituent partie civile dans certains dossiers à Dixinn et à Mafanco. Et des diligences sont faites», lance le sieur Sacko.
Et de conclure: « je vais vous écrire pour qu’il y ait une trace. Ceux qui disent que la justice ne fait rien dans le pays, on va leur démontrer le contraire. On peut dire que la justice est lente, mais vous ne pourrez pas apporter la preuve qu’un dossier d’assassinat ou de mort suspect n’ait pas été ouvert », défie-t-il.

Lisa Bangoura

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