Hausse du prix du carburant: Dansa Kourouma demande une désobéissance civique, si…

La deuxième assemblée générale de crise du CNOSC-G relative à la hausse du prix du litre du carburant à la pompe s’est tenue le jeudi 0 juillet 2018 pour évaluer la situation. A cette occasion, Dansa Kourouma, le président du CNOSC-G, a estimé qu’il ne s’agit pas seulement de dénoncer. Mais, il faut proposer au gouvernement des arguments.

« Nous avons l’impression que ce gouvernement de Dr. Ibrahima Kassory Fofana manque d’arguments pour convaincre la population sur leur décision. Et, il manque aussi d’arguments pour expliquer les raisons du rétropédalage, on a encore estimé que cette lutte ne peut pas être menée par la société civile en étant cloisonnée », dit-il.

« Un document sera élaboré ce vendredi 6 juillet et remis au gouvernement dans le cadre de la résolution de cette crise du prix du carburant à pompe. Si, malgré toutes ces démarches qui seront menées dont l’agenda sera épuisé à partir du samedi 7 juillet 2018, le gouvernement ne revient pas sur des meilleurs sentiments, la société civile lancera officiellement et de concert avec toutes les autres dynamiques qui sont sur le terrain, une option commune de désobéissance civique », prévient-il.

D’après lui, cette désobéissance civique va aller à des degrés différents. L’interdiction par les sociétés de grossistes de vendre les produits pétroliers et jusqu’à d’autres actions qu’il se réserve de dévoiler la teneur.

« Nous ne voulons pas qu’il ait des morts d’hommes, des actes de vandalisme, des actes de provocations ni d’agressions. Nous voulons que les rapports de force permettent aux citoyens guinéens de se définir devant son avenir, son destin. D’être consultés quand il y a des décisions majeures à prendre qui vont impacter sur son quotidien qui est déjà fragilisé par des politiques économiques maladroites qui ont contraint le pays a être le bon élève des partenaires de Bretton Woods. La Guinée a les moyens économiques nécessaires pour dire non à la Banque mondiale si nos maigres ressources sont bien gérées », martèle Dans Kourouma.

Pour lui, Il est inadmissible que l’exploitation minière en Guinée soit au seuil le plus élevé depuis l’indépendance et que le taux de croissance soit au seuil le plus élevé qu’on ne parvient pas à rationaliser la gestion de ces ressources pour répondre aux aspirations de la population.

 »Je dis bien s’il y a pas d’accord le samedi soir la société civile prendra ses responsabilités, elle lancera une action et impitoyable pour que l’État reconsidère sa position », menace-t-il.

 

 

Alber Sovogui

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