Emmanuel Macron en Chine: les enjeux économiques de la première visite d’Etat…

Macron en Chine

Le président Emmanuel Macron est, depuis lundi en Chine, en visite d’Etat pour trois jours. De nombreux accords économiques devraient être signés avec Pékin. Une première visite à l’Empire du milieu qui s’annonce historique. Pékin est, en effet, un partenaire économique incontournable avec lequel la France souhaite augmenter les échanges commerciaux.

La Chine reste un marché majeur, l’une des seules économies dans le monde où les perspectives de croissance avoisinent les 6 %. Avec plus de 1,3 milliard de Chinois, l’Empire du Milieu offre un potentiel et des débouchés importants pour les pays développés. Mais c’est aussi un marché très concurrentiel.

Le déficit commercial de la France avec la Chine est de 30 milliards d’euros, en 2016. C’est le plus important de son commerce extérieur. Pékin est le huitième client de la France, et son second fournisseur. Alors que la France n’est que le 13e fournisseur de la Chine.

Pour atténuer ce déséquilibre structurel, le président français va, notamment, plaider pour une nouvelle relation économique, plus réciproque entre les deux pays. Selon Jean-François Dufour, spécialiste de l’économie chinoise, Emmanuel Macron pourrait bénéficier d’une conjoncture favorable, la France a une carte à jouer pour se repositionner sur l’échiquier des échanges commerciaux avec la Chine.

« La France est certainement dans sa meilleure position diplomatique par apport à la Chine depuis longtemps, explique-t-il, à cause de l’évolution de la situation européenne. Par rapport aux incertitudes politiques en Allemagne, par rapport au retrait du Royaume-Uni, la France apparait certainement plus aujourd’hui aux yeux de la Chine comme un moteur décisif de l’Union européenne susceptible d’influencer ses décisions et c’est certainement une carte à prendre en compte pour la diplomatie française. »

Des contrats, notamment dans l’aéronautique et le nucléaire civil

Pour convaincre les Chinois, le président français s’est entouré d’une importante délégation de patrons français. Une cinquantaine de chefs d’entreprises, dont ceux d’Airbus, Safran, Dassault, Auchan, Sodexo, LVMH, EDF ou encore Suez.

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