Début des jeux olympiques d’hiver 2018: huit pays africains sont en lice…

JO Pyeongchang

L’Afrique du Sud, l’Erythrée, le Ghana, le Kenya, Madagascar, le Maroc, le Nigeria et le Togo ont envoyé au moins un(e) athlète aux Jeux olympiques d’hiver 2018 (9 au 25 février à Pyeongchang). Au total, douze athlètes représenteront le continent en Corée du Sud.

A Pyeongchang, un nombre record de pays africains (huit) va donc prendre part aux 23e Jeux olympiques d’hiver. En comparaison, ils/elles étaient cinq représentant(e)s de l’Afrique venu(e)s de trois Etats (Maroc, Togo, Zimbabwe), à Sotchi (Russie) en 2014.

C’est donc même mieux qu’en 2010, à Vancouver (Canada), où sept Africain(e)s défendant les couleurs de six nations avaient concouru, et qu’à Turin en 2006 (neuf issus de six pays). Mais ce n’est pas encore le record d’engagé(e)s africain(e)s des Jeux de 1992, à Albertville.

Une première pour l’Erythrée et le Nigeria

Ces JO 2018 seront une grande première pour l’Erythrée et le Nigeria. Le skieur canadien d’origine érythréenne Shannon-Ogbani Abeda tentera de briller.

De son côté, la délégation nigériane comptera trois membres grâce à l’équipe de bobsleigh-skeleton – deux sports ultra-rapides de luge – formée de Akuoma Omeoga, Moriam Seun Adigun et Simidele Adeagbo. Ces dernières qualifiées pour les Jeux de Pyeongchang ont déjà fait les titres de la presse mondiale.

Pour le Ghana, ce sera une deuxième apparition après 2010. Son champion, Akwasi Frimpong, qui a grandi aux Pays-Bas et s’est essayé à l’athlétisme, a créé lui-même la Fédération ghanéenne de bobsleigh et skeleton. Il rêve désormais de devenir le premier Africain médaillé dans l’histoire des JO hivernaux.

Une Malgache âgée de 16 ans

Pour le Togo et Alessia Dipol, sa globetrotteuse (italienne de naissance, elle a aussi skié pour l’Inde), ce seront les deuxièmes Jeux d’affilée. La porte-drapeau en 2014, Mathilde-Amivi Petitjean, sera aussi encore présente.

A 16 ans, Mialitiana Clerc s’apprête, elle, à découvrir la fête olympique, quelques mois après avoir décidé de représenter l’île où elle est née, Madagascar. « Il faut profiter, poursuivre ses rêves et essayer de les réaliser surtout, se battre parce que c’est très important, glisse-t-elle à l’adresse d’autres sportifs d’origine africaine, au micro de Christophe Diremszian, envoyé spécial de RFI à Pyeongchang. Comme ça, ça incitera les autres athlètes à poursuivre leurs rêves et à se dire qu’il y a toujours d’autres options pour continuer à vivre sa passion».

 

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