Crise d’électricité: sous la pression, Alpha Condé lance les travaux du barrage d’Amaria

barrage Amaria

Les émeutes de courant ont plongé la capitale guinéenne, ces derniers temps, dans une spirale de manifestations sociales avec son lot de dégâts dans les rues. Des citoyens, des jeunes notamment, en colère contre le pouvoir et la guinéenne d’électricité (EDG) perturbent souvent la circulation et les activités économiques pour se faire entendre.

C’est dans ce contexte que le chef de l’Etat, Alpha Condé, a lancé cette semaine, les travaux de construction du barrage hydroélectrique d’Amaria d’une capacité de 300 mégawatts sur le fleuve Konkouré, en vue d’assurer,dit-on, la sécurité énergétique dans le pays.

Une fois construit, promet le pouvoir, ce barrage fournirait une garantie d’approvisionnement en électricité propre, efficace et de bonne qualité pour la Guinée et certains pays voisins, portant le taux d’accès à l’électricité à 65% à l’horizon 2020 et favoriser la participation d’opérateurs privés dans la production, le transport et la distribution de l’électricité.

Selon une dépêche de la Cellule de communication du gouvernement guinéen, la « centrale d’Amaria est le dernier niveau du processus de développement du fleuve Konkouré et la plus importante partie de la stratégie nationale de rajeunissement hydraulique. Les travaux de réalisation vont s’étendre sur une durée de 56 mois pour une capacité de 300 MW pour une hauteur de 60 mètres. Après l’achèvement du projet, il offrira la garantie de produire de l’électricité non seulement pour le projet intégré mais aussi pour le réseau principal national de Conakry », lit-on.

Le barrage Amaria ne poserait pas de problème d’étiage, car il sera bâti sur la dernière retenue d’eau.

Lisa Bangoura

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