Aboubacar Sylla accuse:  »il n’y a aucune visibilité sur la tenue des élections »

sylla UFCL’affaire du 28 septembre détourne-t-elle des Guinéens d’autres préoccupations, notamment la tenue des élections communales et locales? A cette question, l’opposition montre déjà son impatience et surtout sa crainte, soupçonnant le pouvoir de trainer les pieds.

Rien se dit, presque, autour du respect de l’accord politique récent alors que la loi électorale a été adoptée à l’Assemblée nationale par deux grands courants de députés: la mouvance et les libéraux-démocrates.

« La loi électorale a été adoptée depuis le mois de février dernier, mais jusqu’à date elle n’a pas été promulguée. Les autres points de l’accord ne sont pas appliqués. A ce jour, il n’y a aucune visibilité sur la tenue de ces élections », se plaint Aboucar Sylla, le porte-voix de l’opposition.

D’autres points non appliqués portent sur l’indemnisation des victimes des violences politiques, l’identification des auteurs et commenditaires des violences contre les manifestants et la tenue des élections.

Tout cela augure une nouvelle crise, disent les observateurs, préoccupés déjà la tournure que prendra le procès annoncé, d’ici à fin 2017, des présumés auteurs des massacres du 28 septembre 2009.

AC

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